Rencontre magnifique avec des séminaristes du chemin néocatéchuménal
Par Louis
Lundi 13 février, 11h30, fin du cours ! Tous à vélos, et direction Redemptoris Mater ! Aujourd’hui, pour une fois, c’est nous qui sommes invités à déjeuner. Les séminaires Redemptoris Mater sont des séminaires diocésains, mais fondés par le chemin néocatéchuménal, dont l’intuition est une nouvelle manière de vivre son baptême.
Nous sommes accueillis dans la chapelle, où nous reconnaissons Tomasso et Polo avec qui nous avons quelques cours en commun à l’évêché. La joie et la paix qui émanent des séminaristes sont perceptibles, et c’est en découvrant la beauté de leurs chants et de leur liturgie que nous nous unissons sans peine à leur prière.
Ces séminaristes sont tous d’origine étrangère : d’Italie, et d’Amérique Latine principalement. En effet, ils ne choisissent pas eux-mêmes le lieu où ils feront leur séminaire, mais laissent cette décision à l’Esprit-Saint, en piochant dans un panier. Pourtant, ils apprennent tous le Français au séminaire, et le parlent remarquablement.
Après l’office, et un rapide tour de la maison, direction la salle à manger. Nous sommes émerveillés par l’accueil qu’ils nous font : un couvert somptueux, service à l’assiette par les séminaristes eux-mêmes qui se sont à peine assis pendant le repas, bénédicité avec prosecco à la main, repas exquis, à l’italienne, et en bonus, tiramisu au dessert ! Bref, nous avons été reçus comme des rois, et presque gênés devant tant d’apparat pour notre humble promo de CapMissionnaires.
Mais leur supérieur justifie : « En vous recevant, c’est aussi le Christ qu’on reçoit, et vous êtes rois de par votre baptême », et il ajoute avec un sourire complice « Ce sont les séminaristes qui vous servent parce qu’il faut savoir servir pour pouvoir diriger ». Quelle belle leçon de vie et d’humilité de les voir nous servir si souriants et rayonnants.
Le repas s’achève par un café (toujours à l’italienne) et un digestif concocté par le supérieur, le tout agrémenté des voix d’or des séminaristes qui se sont mis en tête de nous faire un concert : ils ont même sorti la guitare et le ukulélé ! Je vous laisse imaginer le tableau : 12 CapMissionnaires frappant des mains et chantant en italien, faisant tourner leur serviette au-dessus de leur tête, pour accompagner les séminaristes dans le même état !
Nous repartons finalement, très émus de cet accueil somptueux, mais surtout admiratifs de la beauté des séminaristes, de la joie dont ils rayonnent, leur humour, leurs chants, leur travail, leur liturgie … Bref leur unité de vie est lumineuse et ils sont un bel exemple de communion fraternelle ! Si vous êtes de passage à Montpellier et que vous cherchez un endroit où déjeuner, je vous le conseille ;)