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Le Bon Dieu nous accompagne, même en vacances !

Du 24 février au 5 mars, c'était les vacances pour les capmissionnaires. Voici deux récits de vacances, celui d'Alice et celui de Louise, bien différents. Alice s'est en quelque sorte isolée du monde, en passant la moitié de la semaine à la campagne, et l'autre moitié en retraite dans une communauté religieuse. Quant à Louise, elle est retournée dans sa famille pour témoigner de sa foi. Deux semaines de vacances qui n'ont rien à voir, mais deux semaines magnifiques par leur diversité.

Par Alice

"Pour moi, ce furent des vacances en deux temps.

 

Après avoir célébré, sur la plage et en musique (bretonne), mes 26 ans avec mes frères et sœurs de CapMissio, je suis partie en direction du Lot. Invitée par Gabrielle - une amie rencontrée cette année - à passer quelques jours dans la maison de ses parents, nous avons pu profiter d'un temps paisible à la campagne pour prendre le temps de nous reposer, de prier et de discuter au coin du feu.

Etant dans le Lot, nous ne pouvions pas manquer de passer à Rocamadour ! Ce magnifique sanctuaire marial perché sur son rocher, à flanc de falaise, nous donnant l'occasion de nous extasier à la fois devant la nature, mais aussi devant la beauté d'un chef-d'œuvre fait de mains d'hommes. Ces hommes qui ont construit ça là, ne devaient-ils pas avoir une foi à déplacer des montagnes, pour s'engager, corps et âme, dans la construction de cette cité religieuse, dans un endroit aussi peu adapté ?! Une entreprise aussi risquée aurait-elle pu exister si ces hommes n'avaient pas eu la foi ?...

 

En tout cas, sans que cela prouve quoi que ce soit, il est clair que c'est un signe vers une réalité qui dépasse l'entendement et qui a déplacé les hommes d'une autre époque. Un lieu chargé d'histoire où St Louis est venu en pèlerinage avec sa mère Blanche de Castille pour vénérer Notre Dame. J'aime énormément me recueillir dans la chapelle de la Vierge Noire. C'est comme si j'étais sur les genoux de Marie avec Jésus et que je pouvais tout lui confier de ma vie. On dit qu'elle est la sainte patronne des marins et des vocations.

 

Après ce temps de repos dans la campagne, j'ai rejoint la Communauté de l'Agneau à Lyon pour y vivre un petit weekend autour de l'évangile de la Transfiguration. J'aime beaucoup cette communauté depuis que je l'ai découverte dans le cadre de CapMissio. Leur vie fondée sur la manducation de la Parole de Dieu me fait voir combien Dieu est vivant et présent à travers les écritures. La première question que nous nous sommes posée sur cet évangile était : Sur quelle montagne a lieu la Transfiguration de Jésus ? La réponse était : la montagne de notre cœur, bien sûr. C'est paradoxal, car nous disons « descendre dans notre cœur »...

 

Et oui, monter sur la montagne c'est en fait, descendre en nous-mêmes. C'est là que Jésus nous donne rendez-vous, tout au fond de notre cœur, pour demeurer avec lui et voir sa gloire resplendir dans notre vie. Une sœur disait pendant ce weekend : « Si tu te désespères de ta vie ou de ton péché, c'est que tu n'es pas encore descendu assez bas dans ton cœur, car tout au fond, bien en dessous de tout, se trouve l'Agneau de Dieu, qui porte ta vie. » Le cap est donné, traverser son cœur, traverser ses lieux de désespérance et les dépasser, aller plus loin, jusqu'au lieu où il n'y plus « que Lui, Jésus, seul ». 

 

Ces vacances m'ont permis de continuer d'avancer vers Pâques en tenant les différents efforts du Carême, notamment la prière et la lecture du livre de Rick Warren « Une vie motivée par l'essentiel » que je recommande à tous. Ce livre me permet de me poser des questions sur ma foi, mais surtout sur ma manière de la vivre au quotidien et dans le concret. Il me rappelle tous les jours que la foi n'est pas fondée sur une idée, mais bien sur une personne qui m'aime inconditionnellement et qui me cherche, pour être en relation avec moi et m'offrir son amour infini : Dieu.

 

Alors, comment vivre de cet amour ? Comment l'accueillir ? Comment le partager ? C'est tout un programme et pour cela, il est nécessaire de revenir à l'essentiel. Pendant ces vacances, c'est mon rapport au temps, au présent, au réel qui a été évangélisé. Je me suis aperçu que j'étais sans cesse dans l'avant ou dans l'après, dans l'inquiétude du passé ou du futur, mais rarement dans le présent. En le réalisant, j'ai décidé de changer de manière de vivre en essayant de rester ancrée dans la réalité et le moment présent, en m'abandonnant et en faisant davantage confiance, peu importe les évènements. 


Je rends grâce pour toutes ces merveilles que CapMissio me permet de vivre dans le cadre de cette année hors du commun ! Merci Jésus, Roi de mon cœur !"

Par Louise 

"Cette semaine, j'ai fait le choix de retourner dans ma famille pour la semaine de vacances, pour retrouver mes anciennes colocs et pour pouvoir témoigner de ma foi à mon entourage. Comme aux vacances de Noël, j'avais pour objectif de continuer à dire les laudes tous les jours et de garder un rythme de prière quotidien. 


Lors des vacances de Noël, la prière était un vrai combat pour moi. Prier seule, sans la communauté était difficile. Je comptais alors sur ma propre volonté pour réussir à louer le Seigneur et dire les laudes tous les matins. Autant vous dire que ce fût un échec.

A l'inverse, cette semaine de vacances m'a permis d'accepter mes faiblesses et de m'abandonner. J'ai appris à crier vers Dieu comme David pour lui demander de m'aider.  J'ai ainsi pu garder le rythme de prière que je désirais et j'ai réalisé à quel point ce temps de face à face avec Dieu est devenu essentiel dans ma vie. 

Le Seigneur est ma force et j'ai compris durant ces quelques jours que j'ai besoin de lui dans bien des domaines. L'un d'eux : la mission. À CapMissio nous avons régulièrement des missions d'évangélisation, des témoignages dans les lycées, dans le groupe de prière Spiritus, auprès de jeunes confirmands... et c'est toujours une source de joie pour moi !

 

Ces vacances m'ont cependant fait réaliser que le premier lieu où je suis missionnaire n'est pas auprès de tous ces jeunes. Ayant vécu dans une famille loin de la foi, il est difficile pour moi de parler de Dieu au sein de ma famille et pourtant c'est bien auprès d'eux qu'est mon premier lieu de mission. Aujourd'hui je réalise que le Seigneur m'appelle aussi à leur témoigner de moi.

Je vois bien combien le Seigneur me fait grandir toute cette année, et je remercie tous ceux qui, de près ou de loin, contribuent au bon fonctionnement de cette œuvre.

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