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Se former pour mieux aimer ! 

Par Zoé

Nous sommes faits pour aimer et être aimés ! On apprend l’amour à travers les relations et par imitation. Or, souvent, nos expériences et les exemples autour de nous, nous éloignent de ce grand projet d’amour qui est le nôtre. Nous grandissons avec des relations quelquefois cabossées, des blessures qui nous empêchent d’aimer en vérité. Pourtant, être aimé durablement, librement, pour ce que l’on est, est un désir qui nous habite tous. Alors, devrait-on perdre espoir ? Bien au contraire ! Avant nous, de nombreuses personnes se sont posées ces grandes questions, les ont explorées, ont trouvé des réponses et peuvent les transmettre. C’est le défi relevé par la journée de formation à la vie affective proposée par le diocèse pour les étudiants et jeunes pro, à Sainte Bernadette ce samedi 3 février.

 

Témoignages, ateliers, tables rondes, de nombreux sujets ont été abordés : Bible & affectivité, cycle féminin, la pornographie, la possibilité de faire des “bons choix”, les blessures affectives, la juste place dans les relations, la sexualité…etc. Divers intervenants étaient concernés : couple témoin, conseillers conjugaux, médiateur, sexothérapeute, éducateurs à la vie affective, ainsi que deux prêtres de la paroisse. J’ai été marquée par cette journée, tant par les ateliers que par l’atmosphère conviviale et de rencontres entre les différents participants ! Ayant découvert la foi il y a seulement 3 ans, je n’avais entendu personne d’autre que l’Église parler de ce sublime sujet qu’est l’affectivité. 

On dit souvent qu’en matière d’amour, de relation et de sexualité, l’Église ne propose qu’une liste d’interdits à respecter. Comme si tout le message de l’Église se résumait à des lignes rouges qu’il ne faut pas franchir. Comme si le seul souci de l’Église était de nous cadrer parce qu’elle aurait peur de notre désir d’aimer. Je découvre pourtant qu’elle se réjouit de notre capacité d’aimer, de cette capacité à nous donner ! C’est ce que Dieu a mis de plus beau en nous. Je crois que le premier regard de l’Eglise est d’abord un regard profondément émerveillé. 

Cependant, l’Église nous dit aussi que cette capacité à aimer et à se donner, si elle est le plus beau en nous, est également ce qui peut nous faire le plus mal ou ce qui peut être le plus blessant. Alors, je crois que l’Église nous aime finalement trop pour nous mentir. C’est pourquoi elle est franche, exigeante. Afin que notre capacité à aimer soit un lieu de vraie joie et pas de souffrance. De fait, cette exigence peut être douloureuse si on ne comprend pas la joie immense qui est promise. 

 

Ainsi, grâce à cette journée de formation sur l’affectivité, j’ai pu découvrir des outils et des clés pour être libre d’aimer en vérité. 

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